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jeudi 13 mars 2014

Stanislas, le tract officiel n° 4. Ce qu'il nous inspire.

Le week-end dernier les gardes-côtes américains de Stan CHESNAIS distribuaient un A4 aux abords des marchés.
Depuis 20 ans la communication a évolué avec les progrès technologiques. Les imprimeurs ne voient plus la couleur de tous ces tracts pour lesquels on n'accepterait plus le noir et blanc.

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Cette semaine aux abords des gares RER et dans les boîtes aux lettres le tract officiel #4 un fascicule de six pages est proposé aux Vésigondins. Ce n'est pas encore le programme, annoncé pour la semaine prochaine.

Au début cela a un petit goût de réchauffé : la première page est une nouvelle déclinaison d'informations déjà énoncées dans les tracts #1, #2 et #3, la suivante est une copie du A4 mentionné ci-dessus.

Ensuite, heureusement, selon le modèle inauguré par André MICHEL, quatre pages présentent les colistiers de Stanislas.  Le principe est désormais connu, chacun se présente et se décrit. Le résultat est plus vivant, plus intéressant.

Comme pour A. MICHEL, comme pour J. HUSSON sur son blogue, ces gens sont vivants, ils semblent convaincus, mieux,  ils paraissent heureux, dynamiques et même, chacun à sa manière, beaux.

Pourquoi n'éprouve-t-on pas le même sentiment pour la liste sortante ou celle de Thibaut GRIPOIX ?

Même Philippe BASTARD, dont tous les colistiers ne se sont pourtant pas exprimés, réussit le tour de force de donner un sentiment de nouveauté.

* * *
Pour M. GRIPOIX l'explication semble claire, en privilégiant un programme et des adjoints, il ne nous a pas encore permis de découvrir les obscurs, les sans-grades.

Pour M. GROUCHKO, le côté "déjà-vu" du plus grand nombre, normal pour une liste de sortants, pourrait expliquer un manque d'attirance.

Mais cela ne prendrait pas en compte la présence dans chacune des autres listes de quelques chevaux de retour :
Il y a ainsi Mmes CHALEAT et GATTAZ ou M. de CHAMBORANT chez M. BASTARD, sans parler de Mmes GHESTEM et CEZARD ou M. SERIEYX.

Il y a quelques vieux de la vieille chez André MICHEL (pardon Lucien mais vous n'êtes plus de toute première fraîcheur).

Chez M. CHESNAIS, outre Mme SEJOURNE et M. FIQUET, on retrouve l'inoxydable Victor ANKRI qui aura fini par faire le tour des listes et Emmanuelle VINCENT.
Et puis chez M. GROUCHKO il y a quelques têtes nouvelles et/ou sympathiques :
Chez les messieurs, on pense à M. GLÜCK qu'on verrait bien en charge du scolaire, un papa ça changerait, on pense à M. GOZLAN que les musiciens connaissent bien ou à l'ami COLLIEZ.
Chez les dames, on pense à Mme Van ECK et Martine GENEIX, on pense aussi à Mmes MANNO, HAUSTRAETE et BELLICHA
* * *

La différence tient surtout à la forme. Les Vésigondins que nous ont présenté Mme HUSSON, MM. MICHEL, CHESNAIS et BASTARD s'expriment. Certains sont bavards. D'autres pudiques.
Ce n'est pas juste un trombinoscope, une carte d'identité, c'est leurs tripes vésigondines. Ils disent leurs relations au Vésinet. Ils nous parlent d'eux.
Même O. CHALEAT et J-P. FIQUET ont l'air plus humains, dotés d'un certain charme.

Et puis disons le : la plupart exprime leur rejet de la période qui se termine. Les dix dernières années. Cette incompréhension entre les équipes municipales successives et la population.

L'autoritarisme qui a débuté avec Alain-Marie FOY, s'est poursuivi avec le calamiteux Robert VARESE, n'a diminué ni avec Philippe BASTARD, ni avec Didier JONEMANN. Cette arrogance de ceux qui, arrivés au pouvoir, ont oublié les demandes de démocratie, de transparence, qu'ils ne cessaient de réclamer quand ils n'y étaient pas.

Le règne des clans, de ceux qui étaient déjà copains en culotte courte, de la cooptation des dîners en ville, de ceux qui excommunient (même quand ils ne sont pas catholiques) tous ceux qui ne sont pas de leur bord.

Ces vieilles familles vésigondines, sociétés convenues et étriquées qui, à 11 km de Paris, ont transformé Le Vésinet en sous-préfecture de province, merveilleux décor pour un film de Claude Chabrol.

C'est leur Vésinet, il leur appartient et malheur aux arrivistes qui voudraient les en déposséder.  

 Alors,
même si Josyane est impulsive et soupe au lait,
même si Stanislas est paresseux, autoritaire et fait trop confiance à son intelligence,

même si André est un "sale" rouge (tout de même propriétaire d'une villa) parfois besogneux,
même si Thibaut n'est pas très raffiné et qu'il manque parfois d'imagination,
ils sont entourés par des équipes, avec leurs qualités et leurs défauts. Ils paient des impôts, comme tout le monde. Peut-être ne sont-ils pas sortis de la cuisse de Jupiter. Pourtant leurs employeurs leur ont fait confiance. Ils n'ont pas été mouillés dans cette atmosphère délétère, pas été compromis pendant cette période insane qui s'achève.

* * *
Mais, direz-vous, et Philippe et Bernard et Didier ?

Bernard et Didier sont les héritiers du clan qui a dirigé Le Vésinet sans interruption de 1965 à 2008 et depuis neuf mois. Ils peuvent se disputer le pouvoir mais si de nouveaux venus viennent y prétendre alors c'est l'union sacrée pour défendre le pré carré.  
D'où le caractère hétéroclite de leurs troupes. Ce sont les seuls à se déclarer "unis" et pourtant ce sont probablement ceux qui le sont le moins. Leur unité consiste seulement à préserver la divine surprise de 2013.

Pour l'un comme pour l'autre, ce sont leurs mamans qui les ont poussés à se lancer à la conquête du pouvoir. Aujourd'hui ils l'ont oublié, mais leur imagination ne les conduit pas au-delà du maintien du statu quo, jusqu'à prétendre que l'on peut comptabiliser le fleurissement du Vésinet dans le budget Culture.

Pour Philippe, ce n'est pas sa maman qui l'a poussé, sauf si on imagine un Alain GOURNAC très différent... Philippe s'est pris au jeu. 
Il a commencé par se laisser entièrement guider par les Montessonnais. Il s'est cru dans une étude de cas comme il en est à Sup de Co. Il n'a pas bien apprécié le facteur humain.

Aujourd'hui c'est à lui de convaincre les électeurs, comme il a su convaincre ceux qu'il a rassemblés autour de lui, qu'il a compris, qu'il a changé, que son équipe l'empêchera de retomber dans ses vieilles ornières.

6 commentaires :

  1. Excellente analyse, très pertinente, car elle nous parle de l'humain...enfin !

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    1. Très bonne introduction. Pour la suite, je veux bien vous croire mais moi j'ai renoncé à lire des articles aussi longs et bavards. Soyez concis de temps en temps.

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    2. Elle est surtout totalement inintéressante car sans aucun fait concret et se content de faire une critique partisane des sortants.Le summum du ridicule étant de résumer l'action des sortants au fleurissement, c'est oublier les dossiers PLU, Princesse, sécurité...mais ce doit être gênant pour valider la théorie du brillant auteur anonyme qui a écrit cet article.

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  2. Excellente analyse, je suis d'accord avec vous à 100%. Ras le bol de cette politique de clans et de dîners mondains ! J'espère donc juste que le gagnant de toute cette histoire soit des électrons libres comme Husson ou Chesnais (avec ma préférence pour la première qui porte le plus selon moi cette envie de démocratie positive et de modernité). Un peu de renouveau et de fraîcheur dans le paysage politique vésigondin nous ferait un bien fou à tous. J'espère que vos lecteurs vous entendront !

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  3. En relisant notre prose nous nous apercevons que nous n'avons pas souligné que S. CHESNAIS nous propose sur sa liste trois européens. C'est une bonne initiative.

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    1. Sans doute une bonne initiative, mais on ne peut s'empêcher de penser, connaissant un peu le candidat, que nos amis européens font un peu figure de "hochets" ou de "talismans", ou encore ressemblent à de la pure communication politique...

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