Qui trop embrasse...

Ce soir, en Mairie, Salle des Conférences, se tenait la dernière réunion de campagne de nos deux rois de l'à-peu-près.

Un long exposé de François JONEMANN, endormait les auditeurs,  pour leur expliquer qu'au mépris du courrier du Sous-préfet, il fallait considérer que la négociation CHASLIN ne coûtait pas d'argent aux Vésigondins. Elle leur en faisait gagner.

Déjà H. de Balzac disait : "La gloire d'un bon avocat est de gagner de mauvais procès".  

Peu importe que le Sous-préfet ait écrit, sur papier à en-tête de la République, que M. CHASLIN avait délibérément refusé d'appliquer le protocole signé avec M. VARESE et le Président de la chambre des architectes,

Peu importe que dans ces conditions aucune pénalité ne puisse s'appliquer et être ajoutée aux 450.000 € de l'accord de 2009,

Peu importe que l'indemnisation d'un préjudice moral n'ait aucune raison valable le justifiant.

Puis le Medvedev de notre Poutine prenait la parole. 

Premier maire-adjoint depuis seulement quelques mois il ne pouvait connaître correctement les éléments comptables, ceux qui figureront dans le budget qu'il a choisi de ne pas affronter.

On entendit donc cette phrase admirable : 

"On ne peut pas demander tout et n'importe quoi aux associations. Prenez le théâtre. Il reçoit aujourd'hui 500.000 € de subventions, on ne peut pas lui annoncer demain qu'il n'aura que 300.000 €".   

L'à-peu-près on vous dit !

Aucune différence pour le 1er adjoint entre 500.000 € et les 725.000 € (36,82% de 1.968.930 €) effectivement versés à l'A.C.A.L. en 2013.

S'il devait être élu, on se demande bien comment l'A.C.A.L. subsistera alors que ses seuls frais de fonctionnement, soit 45% de son budget global, correspondent à ces 725.000 €.

Rappelons que le théâtre de Sartrouville, comme la plupart des théâtres publics, est subventionné à près de 80%. 

Mais pour savoir cela il faudrait déjà s'y être intéressé.