Philippe Bastard veut retrouver son fauteuil

C'est sous ce titre que Philippe ROUDEILLAT du Courrier des Yvelines introduit le long article qu'il a consacré mercredi dernier, au maire précédent.

Philippe Bastard s'est mis en campagne. Il y a quelques petites choses à relever mais dans l'ensemble c'est solide. 

On peut évidemment regretter que l'article ne soit qu'une déclinaison du tract dont nous vous avions fait profiter. 

La photo comme pour le tract n'est pas très récente, mais pour avoir côtoyé l'original sur la place de l'église on reconnait bien le candidat qui a conservé une certaine jeunesse d'allure et son sourire de beau gosse qui aurait un petit peu vieilli.

L'article est moins dynamique que ne l'était le tract. Par exemple la liste des sept propositions du candidat aux Vésigondins est plus lisible ici que là. 

Deux informations font novation :

•  Philippe Bastard de Crisnay déclare au journaliste que cette fois-ci, contrairement à 2013, il n'a pas demandé l'investiture à l'U.M.P.
  (Nos informations nous laissent à penser que d'autres l'ont demandé pour lui et qu'ils ne l'ont pas obtenue).
        
• Son engagement qui était "profond" en début de tract est devenu "vrai" en début d'article.
  (Nous sommes incapables d’interpréter cette évolution).

Comme dans le tract Philippe Bastard de Crisnay s'engage à restaurer la place du Vésinet au sein de notre communauté de communes. Il va sans dire que c'est un point important et pour lequel il y a à faire. 

Peut-être en a-t-il pris conscience puisqu'il ne déclare plus vouloir obtenir de la C.C.B.S. la délégation Transport dont il n'est pas certain, au vu du contentieux "Ligne 19", que les autres maires l'accepteraient.

                 

En bref ce serait un bon début de parcours pour un candidat sans passé, sans passif.

Si M. Bastard de Crisnay veut que nos concitoyens lui redonne son fauteuil il va falloir qu'il mouille la chemise (en anglais "to go the extra mile") pour nous convaincre qu'il a changé.

Certes il était peut-être sous influence. 

Mais même s'il se débarrasse des Montessonnais qui l'auraient convaincu d'adopter un profil intransigeant au point de monter contre lui les associations et sa propre opposition, il faut qu'il nous convainque que le nouveau "Bastard" ne se laissera pas influencer, qu'il sera démocrate et politique.

Sans avoir l'outrecuidance de conseiller un ancien maire il nous semble que pour asseoir sa campagne il lui faut réussir deux choses :

1. présenter une liste de personnalités, animées par l'intérêt du Vésinet et connues pour une certaine indépendance d'esprit y compris à son propre endroit.
       
2. manifester un minimum de contrition, avoir l'humilité (comme pour Mme HUSSON et dans une moindre mesure comme pour M. GROUCHKO) de reconnaître les erreurs passées.

Cela rassurerait les Vésigondins qui sont bien déboussolés aujourd'hui. 

Selon nos mesures deux électeurs de droite ou du centre sur trois ne savent pas pour qui ils vont voter.