Le "J'accuse" de M. CHESNAIS

Lors de la session du Conseil Municipal du 9 janvier M. Chesnais a prononcé un discours en préambule de la séance. Depuis ce matin un extrait de ce discours est affiché sur le blogue du candidat. Vous le trouverez reproduit quasi verbatim.

Dans un souci de lisibilité nous l'avons apuré de toutes les "coquilles" qui l'émaillaient et que nous avons attribué à l'émotion manifestement non contenue éprouvée par le Conseiller Candidat.

EXTRAIT DU DISCOURS DE STANISLAS CHESNAIS AU CONSEIL MUNICIPAL

DU 9 JANVIER 2014

Ce discours a été prononcé en ouverture du conseil municipal. Deux sujets majeurs se trouvaient à l'ordre du jour, les rythmes scolaires et le choix de l’aménageur des terrains de l'hôpital. Il nous paraissait impensable que des décisions engageants la ville pour des décennies soient prises par un maire que la justice a démissionné et qui refuse obstinément le verdict des juges.

"M. le Maire, Mesdames, Messieurs les conseillers municipaux,

Depuis 50 ans le Vésinet est dirigé par un clan. Et comme l'histoire nous l'a enseigné, après les heures de gloire du temps d'Alain Jonemann, les fins de règne sont marquées par les abus et la confusion. Du mandat de trop de M. Foy à sa présence dans l'ombre au cours des derniers mois, derrière Didier Jonemann et Bernard Grouchko, nous aurons vécu 10 ans de désastre.

Didier Jonemann, Bernard Grouchko, Alain-Marie Foy, même combat : la ruine du Vésinet. Ruine financière. Ruine économique. Ruine morale. Ruine démocratique.

Alain-Marie Foy, vous qui avez présidé le groupe de travail PLU qui excluait l'opposition et êtes à l'origine de la volonté d'indemniser Chaslin, je vous le dis, nous ne voulons plus de vous dans cette mairie. Restez chez vous. Vous avez fait assez de tort à cette ville.

Cessez, vous et vos anciens adjoints, de vouloir imposer à travers vos enfants un fonctionnement d'un autre temps. Votre politique aura coûté 30 millions d'euros aux Vésigondines et aux Vésigondins pour rien. Vous avez été à l'origine de la haine et des divisions en ne jouant pas la carte de la concertation, en démarrant les travaux de la Place du Marché alors que plusieurs jugements vous l'interdisaient.

Le bloggeur aura été votre porte-voix. Il suffit !

Alain-Marie Foy, Didier Jonemann, Bernard Grouchko. Vous aurez mené en 11 mois une politique agressive, autocratique, dispendieuse, secrète, au service de votre clan. Vous avez fait du Vésinet votre otage, votre chose. Vous avez mis le Vésinet au ban de la société.

Je vous le dis, malgré ce que vous prétendrez durant la campagne qui s'ouvre,

Non, on ne peut pas faire sans les communes voisines,

Non, on ne peut pas faire sans la CCBS,

Non, on ne peut pas faire sans le département

Non, on ne peut pas faire sans le préfet

Non, on ne peut pas faire sans la région

Non, on ne peut pas faire sans l’État

Non, on ne peut pas faire sans l'Europe

Non, on ne peut pas faire sans les lois de la République

Non, on ne peut pas faire en méprisant le peuple.

Didier Jonemann. Aujourd'hui, la justice a tranché. Elle vous a condamné à un an d'inéligibilité et vous a déclaré démissionnaire de votre poste de conseiller municipal.

Mais M. Jonemann , vous êtes toujours là. Vous ne comptez semble-t-il vous effacer qu'une fois voter la délibération portant sur le choix de l'aménageur choisi par le clan. Et pourquoi donc ?

Vous avez déclaré en clôturant le dernier conseil municipal vers minuit trente, devant les derniers spectateurs, vouloir m'attaquer pour diffamation parce que je dénonce votre politique au profit de quelques uns et au mépris du plus grand nombre. Vos largesses à l'égard de Chaslin motivées très certainement par le besoin de mettre Alain-Marie Foy à l’abri des poursuites personnelles. Votre obsession d'un PLU qui aura mis le Vésinet totalement à la merci de l’État. Votre incapacité à écouter les parents d'élèves venus pourtant nombreux vous dire non à l'allongement de la pause méridienne. Vos augmentations de dépenses de fonctionnement déraisonnables. Votre arrogance dans la gestion de la ligne 19. Et ce soir votre probable passage en force d'une délibération choisissant l'aménageur de la ZAC Princesse.

Didier Jonemann, ayez le courage d'arrêter là ce conseil municipal.

Prenez de la hauteur. Vous nous avez parlé lors de vos vœux de votre grand-père et de votre père. Qu'auraient-ils fait ?

Je veux à présent m'adresser à votre équipe :

Quand Valérie Auvray nous attaquent, Emmanuelle Séjourné et moi, parce que nous demandons que quelques semaines supplémentaires soient consacrées à la concertation sur les rythmes scolaires, elle se trompe de cible. Elle devrait s'adresser au tandem Jonemann/Grouchko qui gère les grandes orientations de l'équipe municipal et qui a fait de l'enfance et des rythmes scolaires la dernière roue du carrosse. L'allongement de la pause méridienne est motivée exclusivement par une question de choix d'orientation budgétaire. Nous le savons tous.

Quand Caroline Torno se sent attaquée parce que je demande que l'on cesse de nous énumérer le nombre de chiens écrasés ou autres lors de la présentation en conseil municipal des rapports d'activité des différents syndicats intercommunaux, elle se trompe. Elle doit se tourner vers le tandem Jonemann/Grouchko qui gère le déroulement du conseil municipal et laisse faire amusé, pour que les vrais sujets soient traités le plus tard possible, le public parti, découragé par tant de médiocrité.

Il est temps de tourner la page, il est temps de travailler avec toutes les bonnes volontés au Renouveau du Vésinet. J'appelle à l'union de ceux qui veulent que le Vésinet retrouve sa grandeur et son attrait.

J'appelle solennellement ceux des membres de l'équipe municipale actuelle à nous rejoindre. Ceux qui veulent vraiment que le Vésinet s'apaise. Ceux qui ont compris que le tandem Jonemann/Grouchko menait le Vésinet dans le mur.

A tous ceux qui veulent poursuivre leur travail, attendent que les vraies priorités soient enfin accordées au vrais enjeux, je dis "rejoignez-nous !". Venez vous battre à nos côtés pour le Renouveau du Vésinet, dans une logique non partisane.

Il est temps de tourner la page, de faire du Vésinet une ville apaisée, unie, tournée vers l'avenir, dynamique, grande.

Dans l'attente, M. Jonemann, je vous demande d'agir enfin dans l'intérêt du Vésinet et de clore ce conseil municipal."