Ceux qui s'y sont crus

Riches de la bulle Internet, installés depuis peu au Vésinet, Stanislas CHESNAIS et sa nouvelle compagne ont décidé de se lancer avec une équipe de quadras et quelques quinquas, à l'assaut de la Mairie en avril dernier.

Grâce à l'atonie de la campagne, aux difficultés politiques du Maire sortant et à l'incertitude suscitée par M. JONEMANN, en l'absence d'une autre candidature de droite dans une commune ayant voté à plus de 75% pour N. SARKOZY en mai 2012, ils ont obtenu le joli score de 19,5% à l'issue du premier tour.

Relativisons toutefois. Ces 19,5% (900 voix) ne leur auraient valu que 12% en 2008 et l'effet d'aubaine passé leur programme était assez indigent.

Bien que l'adversaire clairement ciblé ait été le Maire sortant et qu'au lendemain du premier tour M. CHESNAIS ait annoncé son retrait pour lui barrer la route, il se dit que les promesses suggérées par l'U.M.P. ont convaincu ce dernier de maintenir sa candidature dans l'espoir d'une victoire du Maire sortant et d'un éventuel poste dans l'équipe au pouvoir.

Las, les Vésigondins n'ont pas apprécié la volte-face et malgré une augmentation de la participation M. CHESNAIS a perdu la moitié de ses électeurs. Cela ne l'a pas empêché, lui et sa compagne, d'être élus et de siéger depuis au Conseil Municipal.

Leurs interventions véhémentes soulignent le manque de connaissance des choses de la Ville et aussi celles de la vie publique.

Partis en campagne dès le début juillet, ceux qui se sont aliénés la plus grande part de leur liste d'avril 2013, affichent la volonté d'être "Maire de Tous".