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jeudi 9 janvier 2014

Avis de gros temps

Ce soir à 20h30 le Conseil Municipal est convoqué pour délibérer de deux projets :
  1. Mise en place d'un planning hebdomadaire dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.
  2. Désignation d'un aménageur pour la Z.A.C. des terrains de l'hôpital.
Dans un cas comme dans l'autre, l'équipe au pouvoir avance masquée. 

Nul ne sait si la désignation d'un aménageur, sans connaître précisément le cahier des charges qui s'imposera à lui, fera l'objet de contestation dans les rangs de l'opposition, mais la mise en place d'un planning scolaire a déjà créé du buzz.

Les responsables des deux fédérations de parents, M. H. et Mme G.,  ont cosigné (ce qui est rare) un courriel appelant à maintenir la pression contre les conséquences de cette délibération. 
Ce serait la méthode AUVRAY qui ne passerait pas. D'autant que l'intéressée aurait mis sa démission en jeu pour contraindre le Maire à faire voter ce soir.

Comme le disent les responsables des deux fédérations la Ville veut faire avec les conseillers ce qu'elle a fait avec les parents. 
On demande de délibérer sur le petit bout de l'iceberg (ici le planning, là le choix du mercredi ou du samedi) mais dans les deux cas on veut dissimuler la partie immergée du dossier, les choix faits par la municipalité et leurs conséquences tant économiques que structurelles.
En quelques mots voici ce que nous avons compris du point de vue des parents :
  • La loi demande d'étaler les 24 heures hebdomadaires (actuellement réparties en 4 journées de 6 heures, les lundi, mardi, jeudi, vendredi) sur 9 demi-journées. Elle fixe des plafonds de 5h30 par journée et de 3h30 par demi-journée.
    Certaines villes, comme Lyon, ont résolu l'équation en faisant sortir les enfants 45 minutes plus tôt et en prévoyant une garderie jusqu'à l'ancienne heure de sortie (16h30). Les trois heures de cours ainsi dégagées sont reportées sur une 9ème demi-journée, instituée le mercredi. Ce faisant, hormis la création du mercredi, la ville de Lyon n'a pas changé les horaires pour les parents et le coût additionnel est minime (quelques dizaines d'heures hebdomadaires pour l'ensemble de la Ville et ses 500.000 habitants).
  • Le Vésinet a choisi de réduire la durée de l'enseignement de 45 minutes les lundis, mardis, jeudis et vendredis, de créer une demi-journée de trois heures le mercredi,  et de proposer deux heures hebdomadaires d'activités par semaine, différentes selon les groupes scolaires.  L'heure de sortie serait donc désormais fixée à 15h30 les jours sans activités et 16h30 les jours avec activités.
    La Ville doit donc obtenir une dérogation pour permettre des journées supérieures à 5h30. Pour ce faire elle va signer une convention triennale avec l’État. Le coût de cette solution serait estimée sur trois ans à plus de 250.000 €.
  • Certains parents dénoncent la caution apportée ainsi à M. Peillon.  
  • Certains enseignants émettent des doutes quant à la capacité des animateurs à éduquer correctement les enfants.
  • Certains parents contestent l'idée que les horaires soient différents selon les groupes scolaires.
  • Parents et animateurs émettent des réserves quant à l'idée de la brigade d'une dizaine d'animateurs qui évoluerait d'établissement en établissement.
  • Tous renâclent vis à vis de l'allongement de la pause du midi (de 11h30 à 13h45) qui aurait été instituée pour satisfaire les seuls services scolaires.
La seule certitude qui se dégage en écoutant les uns et les autres, sur ce dossier comme sur les autres, c'est que plus les sujets sont complexes et requerraient la concertation de toutes les bonnes volontés, moins les équipes au pouvoir sont disposées à informer, écouter, prendre en considération.
Comme le disait un ancien maire récemment "aucun d'entre eux n'est prêt à remettre en cause sa façon de travailler, ils savent tout, mieux que les autres."
Une observation si juste qu'elle semble viser aussi l'ancien édile et son équipe.

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