Celui qui pourrait s'y retrouver

Le voile qui couvrait ce secret de polichinelle est enfin soulevé : Bernard GROUCHKO mènera la liste de la majorité municipale.

Ce matin, au marché, le fils de Mme GROUCHKO (maire adjoint et tête pensante de l'ancien maire Alain-Marie FOY) et ses collègues de la municipalité (la plupart des adjoints et M. COUDERT, l'ancien PHENIX), des membres de l'association  AEB (dont il déclare aujourd'hui avoir été un des fondateurs) et de certaines des autres associations qui ont milité pour la refonte du P.L.U. (dont l'association de François JONEMANN, le frère du maire actuel) distribuaient les tracts annonçant cela.

Selon M. COUDERT c'était bien surprenant que cette information,  dont nous vous donnions la primeur dès hier, soit si peu connue des Vésigondins et des médias. Pour lui  elle serait publique depuis plusieurs jours. Les voies de l'ancien Chef de cabinet du Maire, sont bien souvent "impénétrables".

Le contenu éditorial de ce premier tract est assez sage et prévisible, l'équipe en place a trouvé une situation catastrophique en arrivant aux affaires, elle a déjà commencé à panser les plaies du Vésinet et elle se propose, si les Vésigondins lui font confiance, de poursuivre l’œuvre entreprise.

Outre l'avenir de cette candidature et un véritable programme, quelques questions sérieuses se posent :

• Pourquoi le maire sortant n'a-t-il pas annoncer ce changement de tête dès lundi soir lors des vœux ?
• Pourquoi l'affiche avec sa photo ornait-elle encore le local de campagne, ce matin ?
• Pourquoi ne pas avoir profité du jugement pour propulser M. GROUCHKO à la tête de la Mairie, lui permettant ainsi de combler une partie de son déficit de notoriété ? 

Poussés par M. COUDERT, le stratège de l'équipe, la plupart des adjoints penchaient pour un retrait du Maire dès le 18 décembre. D. Jonemann avait plus ou moins donné son accord à ce scénario. Après les fêtes de fin d'année, convaincu par un entourage de proches, Didier JONEMANN serait revenu en Mairie avec la volonté de faire appel et de mener le combat des municipales.

Eu égard aux risques, certains adjoints ont menacé de présenter une liste  sans le Maire. Lundi soir, à 18 heures, la partie était quasiment jouée.

L'imminence des vœux et l'absence d'alternative préparée a conduit les "putschistes" à accepter un compromis de dernière minute : le Maire annoncerait sa seule décision de faire appel en laissant planer l'ambiguïté. Surprenant !

N'ayant pas assuré leur défense en première instance le Maire et son équipe ont donné au tribunal administratif un message d'acceptation de la décision. Pourquoi alors faire appel ?

Ne se représentant pas, le Maire, et son équipe, donnent au Conseil d’État un message d'acceptation de la confirmation du jugement. Pourquoi alors avoir fait appel ?

Ce pâté d'alouette est à l'image d'une équipe qui improvise plutôt que d'avoir un projet, un axe politique. Espérons que cet amateurisme sera bientôt de l'histoire ancienne. 

Dans la négative les Vésigondins risqueraient de conclure à la nécessité de passer à autre chose !