Parce que le Vésinet le vaut bien !
Regroupement de personnes physiques et morales partageant la même volonté d’assurer
la préservation du site et de la qualité de vie exceptionnels de la commune du Vésinet.
Avec le concours d’élus et d’anciens élus de tous bords et sensibilités.
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dimanche 16 février 2014

Pourquoi ne parlent-ils pas plus souvent ?

Dans les cercles proches du pouvoir il se dit qu'à la suite du pamphlet AMF aurait adressé à B2C un message sec et dur pour contester ses allégations le concernant. Ce "poulet" n'est pas parvenu jusqu'à nous.

En revanche nous vous livrons ci-après la réaction d'un tenant de la liste sortante devant le pamphlet. La lecture en est dense mais, nous semble-t-il  compréhensible.
Reçu dès le jeudi du Conseil, les Vigilants ont souhaité vérifier au mieux toutes ces informations. Elles nous ont semblé pertinentes et éclairent différemment le débat.

Répondre franchement, sans se draper dans la technicité ou la suffisance de celui qui sait. Répondre sans fard et avec une dose d'humilité pouvant aller jusqu'à reconnaître, même implicitement, ses erreurs. Voilà ce que ce document apporte.

Devant la qualité de ces réponses et leur apparente réalité nous ne pouvons qu'engager M. GROUCHKO et sa liste à communiquer plus souvent "vraiment" avec les Vésigondins. 
« Il y aura 600 logements dans le Parc Princesse, 34.000 m² d’habitation… »
La programmation ne peut légalement être différente de celle prévue dans le cahier des charges de l’appel d’offres public (rédigé par Messieurs Bastard et Fiquet) : 30.000 m² de logements (dont 35% de sociaux) et 3.000 à 5.000 m² de résidences service, activités, commerce… le nombre de logements sera donc ce qu’il aurait été depuis que M. Bastard a fait passé la programmation de 35.000 m² SHON à 35.000 m² plancher sans trop le rappeler d’ailleurs. 
 « Un traité de concession des terrains de l’hôpital négocié sans témoin »
Le traité de concession a été négocié par les services de la ville accompagnés des élus en charge de l’urbanisme, et conseillés par un cabinet d’avocats et le cabinet H4. Ce type de négociation technique juridique ne se fait jamais en grand comité.

« scandale type place du marché »
Si il s’agit de parler de coût pour la Ville, l'Aménageur retenu (AFTRP) assumera l’intégralité des risques de réalisation de l’opération. Les équipements publics listés dans le cahier des charges, représentent un cout de 5,2 M€. Notons que le cahier des charges (Fiquet-Bastard) ne prévoyait que 3,2 M€ de participation de l’aménageur, donc environ 2M€ de coût pour la Ville. Nous avons obtenu 5,2 M€ fixe + 20% du bénéfice fait par l’AFTRP.

 « Un choix d’aménageur sur des critères non transparents »
La méthode de sélection était explicitement détaillée dans le cahier des charges (critères et pondération). Le cabinet H4 a établi des tableaux de notation depuis décembre 2012, dont le leader a toujours été l’AFTRP, aménageur désigné en janvier 2014.

« des discussions tenues secrètes… »
Monsieur Bastard n’a pas participé aux auditions (sur 2 jours pleins les 10 et 11 juillet) des 5 aménageurs présélectionnés. Il n’a pas non plus participé à la commission du 24 octobre 2013. Au cours de celle du 19 décembre, il n’a pas proposé un autre aménageur ni émis de remarques sur les notes du tableau établi par H4. Il n’est pas allé consulter la data room (donc il n’a eu aucune connaissance des documents envoyés par les aménageurs depuis avril, ni des courriers ou mails échangés). Seuls MM. G. de Chamborant et A. Michel y sont allés et restés. Mme Séjourné y est restée 10 mn.
Lors de la commission du 29 janvier sur le TCA, M. Bastard n’a fait aucun commentaire (pas plus que sur le PLU d’ailleurs…).

« calamiteux montage… recours…. »
Le montage est celui qu’il a initié. On n’a jamais vu de recours faits par un aménageur éconduit ; une telle initiative reviendrait à son exclusion de tous les appels d’offres ultérieurs dans ce monde oligopolistique.
Si M Bastard a connaissance d’une irrégularité, c’est de son devoir de Conseiller municipal d’en faire part si son action de Conseiller est au profit de la Ville plus que du sien.

 « Nous avons échoué à voter un budget 2014 »
La première étape du budget 2014 (Débat d’Orientation Budgétaire) est à l’ordre du jour du conseil municipal du 13 février.
Pour respecter la démocratie, l'équipe élue en mars votera son budget en avril. Contrairement à lui nous ne prendrons pas de décisions la veille du 2ème tour. (Décision par M. Ph. B.de C. de lancer l'enquête publique en avril 2013 - N.d.l.r.)
« délibérations illégales… »
Ce n’est pas l’État mais le T.A. qui décide de ce qui est légal et à ce jour aucune délibération n’a été condamnée par le T.A. L’arrêté de circulation a, pour le moment, seulement été suspendu en attendant le jugement au fond (l’audience n’a pas encore eu lieu).

 « Dédommagement « exorbitant » de 600 000 € octroyé à M. Chaslin. »
Monsieur Bastard a voté en conseil municipal d’avril 2009 pour un protocole signé en janvier 2009  portant sur 450 000 € + des intérêts à courir (taux légal environ 8,5% par an). Comme ce litige n’a pas été réglé, les intérêts se montent à 190 000 € aujourd’hui, la somme due à M. Chaslin est donc de 640 000 €, supérieure à l’accord que nous avons négocié.
(Ce point doit être précisé. Le point de vue du Sous-préfet contenu dans sa lettre de janvier mérite une analyse plus fine. C'est probablement un des sujets où notre interlocuteur n'est pas totalement ouvert. N.d.l.r.).

« Explosion des dépenses de fonctionnement dont 70 000 € d’avocats »
Ces frais couvrent l’ensemble des conseils et 50% de cette somme consiste en des prestations antérieures à notre arrivée et non réglées (H4). De plus la négociation du Traité de Concession d'Aménagement (TCA) et du Plan Local d'Urbanisme (PLU) entraînent un grand nombre d’heures d’avocat (sauf à vouloir prêter le flanc aux recours ultérieurs).
Les mesures supplémentaires nécessaires à l’entretien de la ville (trous dans les voiries, espaces verts négligés…) représentent  moins de 100 000 € .

« Ligne 19 »
Celle-là est vraiment énorme ! Nous reprocher de ne pas avoir réglé en 9 mois un problème qu’en 5 ans ils n’auront fait que détériorer en acceptant la boucle Kléber Lévrier Meute au lieu de cantonner le problème sur les rues Merlettes et Watteau. Nous avons pris 2 arrêtés qui auront eu au moins le mérite de mettre le sujet au milieu du débat à la CCBS. Je rappelle que Bastard n’a pas assisté (pas plus que ses adjoints) à un seul conseil communautaire du jeudi matin,  (sauf M. de Chamborant une fois, un mois avant les élections).

« Vidéo-Protection votée en septembre 2012 »
Suite aux nombreuses incohérences et insuffisances, le dossier de la vidéo-protection déposé par M Bastard avait été rejeté par la Préfecture ; il a fallu reprendre l’ensemble de la procédure au départ.

« Logements des Aiguilleurs projet arrêté en décembre 2012 »
Le projet a en réalité plus de 10 ans et il était encore bloqué par un recours à notre arrivée. Rien n’avait été fait sur ce dossier entre décembre 2012 et avril 2013. Seule une vraie concertation avec les riverains, faisant évoluer ce projet, a permis de le mener enfin à bout, le Permis de Construire n’a fait l’objet d’aucun recours.

« Village des Arts »
Décidé avant notre arrivée (quand ?) rien n’était programmé (lieu précis, date précise, organisation, financement…) on peut dire 50/50 sur ce sujet.

« MJC »
Décidé avant notre arrivée, certes, mais le financement du parquet de danse n’avait pas été prévu  (40 K€). On peut dire 50/50 aussi.

« 1 000 000 € d’économie au budget 2013 dilapidées »
Des comptes honteusement faussés en ne provisionnant pas correctement des dépenses courantes comme le chauffage, l’affranchissement...Un peu d’humilité serait la bienvenue de la part d’un des responsables des 17 000 000 € de dettes à des taux hors marché (5% non renégociables), et d’une hausse d’impôts vertigineuse.
Les mesures que nous avons prises ne l’ont été qu’en réaffectant des sommes déjà budgétées.

« Donner un vrai maire au Vésinet »
Un vrai maire est une personne qui habite toute la semaine au Vésinet, et qui n’a pas besoin de faire un tampon de sa signature (il confirmait par mail l’autorisation de l’utiliser) parce qu’il ne peut pas signer lui-même les documents tellement il est absent !

« Pôle Gare… »
C'est une décision du Syndicat des Transports de l'Ile de France (STIF) et de la Région IDF, financée par eux. Elle concerne l’ensemble de l’Ile de France. Notons que les 2 M€ investis auraient pu être beaucoup plus intelligemment utilisés que de refaire de l’agencement de places de parking ou autres.

« Fleur d’or, … »
L’entretien des espaces verts et voirie était plutôt maltraité ces dernières années mais difficile de faire la part exact des choses sur cette distinction en particulier.

« Equipe Alzheimer approuvé en 2012, Handicapés, portail famille…. »
Nombre de ces projets sont antérieurs à 2008 .

1 commentaire :

  1. DROIT DE REPONSE

    Bonjour,
    Stanislas Chesnais et moi même n'avons pas pour habitude d'intervenir dans les blogs.
    L'objet de mon message n'est pas de commenter l'ensemble des propos ci-dessus mais la seule allégation me concernant personnellement selon laquelle je ne serais restée que 10 minutes dans la data room.
    En effet, cette allégation met gravement en cause ma probité, mon engagement et mon sérieux.
    Prétendre que je n'aurais passé que 10 minutes sur un dossier aussi important que celui des aménageurs est mensonger. Cela est d'autant plus problématique que le blog indique "avoir vérifié au mieux les informations".
    Je tiens donc à préciser que je suis allée dans la data room consulter les dossiers des aménageurs les 17 Juin, 19 Juin, 05 Juillet, 09 Juillet et 18 Décembre, dont une fois d'ailleurs concomitamment à François Jonemann à qui j'ai même offert un café ! J'ai également assisté aux deux journées complètes de consultations orales des aménageurs et aux commissions ad hoc à l'exception d'une pour un grave problème familial.
    Tout ceci est donc bien au delà des 10 minutes qui me sont prêtées.
    Et pour ceux qui douteraient encore de ma parole, sachez que je dispose des photographies du cahier d'émargement relevant les accès à la data room et le temps passé par chacun.
    J'avais pris ces photos, édifiée par ce que j'y constatais lors de mes séances de travail. On y découvre ceux qui y sont allés et ceux qui n'y ont pas mis les pieds... non sans surprise...
    Cordialement,
    Emmanuelle Séjourné-Chesnais

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