Alors que nos marchés se vident avec les vacances et les départs aux Sports d'Hiver les candidats fourbissent leurs stratégies et discutent d'éventuelles alliances.
Dans le local de campagne de la liste JONEMANN/GROUCHKO comme aux téléphones le premier cercle du premier adjoint et les colistiers les plus sûrs ressassent en boucle un dilemme cruel.
Le dépôt des listes aura lieu pour le premier tour de scrutin du jeudi 13 février au jeudi 6 mars 2014 de 08h45 à 18h00 (les jours ouvrés), ainsi que les samedis 22 février et 1er mars 2014 de 09h00 à 13h00.
La liste, alternant un homme une femme, doit être composée de 33 candidats satisfaisant les qualités requises pour être éligibles (majeurs, inscrits sur les listes électorales, domiciliés ou inscrits sur les rôles fiscaux de la commune, non frappés d'inéligibilité, etc...)
C'est ce dernier critère qui pose problème à Monsieur GROUCHKO.
Car si l'appel interjeté devant le Conseil d’État était rejeté, M. JONEMANN deviendrait immédiatement inéligible pour une durée de un an.
En fonction de la date à laquelle cette décision sera connue, si M. JONEMANN est frappé d'inéligibilité, plusieurs hypothèses se proposent :
- La décision du Conseil d’État tombe après les élections. Le colistier dont le nom suit celui de M. JONEMANN le remplace.
- La décision du Conseil d’État tombe avant le 6 mars 2014. Il suffit alors que M. GROUCHKO modifie sa liste en conséquence.
- La décision du Conseil d’État tombe entre le 6 et le 10 mars 2014, (période pendant laquelle le Préfet étudie les candidatures avant de prononcer celles qui sont admises). Le Préfet refuse la liste et M. GROUCHKO et ses colistiers sont privés d'élection.
- La décision du Conseil d’État tombe entre le 10 mars et le jour où sont proclamés les résultats de l'élection. Un quelconque recours introduit devant le Tribunal Administratif ouvre la porte à une incertitude. Théoriquement le Tribunal peut se borner à constater l'inéligibilité de M. JONEMANN sans remettre en question l'élection du reste de la liste. Mais une jurisprudence récente a consacré une lecture selon laquelle l'inéligibilité d'un suppléant entraîne l'inéligibilité du candidat principal.
M. GROUCHKO va-t-il prendre le risque de se trouver dans le cas n°3 ou n°4 et compromettre l'éventualité de son élection ? Quel sera son choix entre son amitié pour le maire sortant et un certain pragmatisme ? Comment réagiront les partisans de Didier JONEMANN si le pragmatisme venait à l'emporter ?
Inutile de dire que les réflexions du candidat GROUCHKO seront longues pendant ces vacances scolaires.
Grouchko ne fera pas de pitié. Jonemann ne sera pas sur la liste. La stratégie pour lui de devenir est terminée
RépondreSupprimerLe foie de la souris a parlé. Les carottes sont cuites. Partie trop tôt, trop vite l’UDV a fourni les armes à ses opposants. Convaincue de son succès, oubliant qu’un bilan n’est vanté que par des partisans, l’UDV a consommé ses maigres munitions avant que la campagne ne démarre.
RépondreSupprimerSans projet, sans réaction face aux obstacles qui s’accumulent, pourtant prévisibles depuis deux mois, l’équipe bicéphale, divisée sur le sort à réserver à leur champion (voir ci-dessus) a une mauvaise réputation dans les sphères où se joue l’élection.
Mal vue des enseignants et du monde des parents, détestée des milieux de la culture, excommuniée par les bien penchants l’UDV peut compter sur le cercle des bridgeurs en voie de disparition.
Goguenards les opposants attendent confiant. Le pouvoir va leur tomber tout cru dans le bec. Surtout ne rien faire, laisser les sortants s’enfoncer.
Il fallait à tout prix éviter de gagner : ils ont viré l'artisan de la victoire de 2013. Il y a de l’abnégation chez ces gens là qui pourraient préférer le suicide collectif à la victoire d'un hors clan.
Il y a bien une solution .... et tout le monde la connait !
Aura-t-il le cran de se retirer, l'élégance de tirer sa révérence ou devra-t-il être éliminé comme le subodore l'anonyme de 23:32 meurtrissant une équipe qui sombrerait ?
Mais qui pourrait douter de sa détermination à sauver le Vésinet ? Alors, c'est gagné ...
Ce n'est pas l'UDV qui est mal vue des enseignants et des parents d'élèves, c'est la maire-adjointe au scolaire, son autoritarisme, son incapacité chronique à construire des projets en intégrant les idées des autres et son absence de vision.
RépondreSupprimerCe n'est pas l'UDV qui est mal vue des milieux de la culture, c'est la maire-adjointe à la culture guidée par quelques vagues idées entendues dans les diners mondains et une incapacité à se remettre en question.
Ce n'est pas l'UDV qui est mal vue dans les milieux bien pensants et chez les décideurs, c'est le Maire, son inconsistance, et pour unique feuille de route l'album de photos de famille, jaunies par les années, où Papa Alain et Papy Gaston tiennent une place certaine.
Vous commettez une erreur dans votre analyse du cas 4) . Le cas que vous citez est parfaitement exact (cf annulation de l'élection de JF Bel car sa colistière Marie Aude Gattaz était inéligible) mais ne s'applique pas à un scrutin de liste. Dans le cas d'une liste la règle est la même qu'en cas de décès d'un colistier, la liste continue à 32.
RépondreSupprimer@ Monty PITHON
RépondreSupprimerLe problème de Grouchko est posé par cet article. Qu'est ce qui reste de l'UDV une fois ôtés les 3 boulets plus un adjoint à l'équipement un tiers de mi temps et une adjointe à la CCBS éruptive ?
Autant prendre une feuille blanche et reconstruire une nouvelle équipe. Si Grouchko ne franchit pas le Rubicon comme lui recommande le rédacteur de l'article, il va droit dans le mur et le Vésinet avec.
Et pourquoi donc M. GROUCHKO, s'il "allait dans le mur", entraînerait LE VESINET avec lui ? M. GROUCHKO est-il vraiment l'homme providentiel, ou incontournable, dont Le Vésinet ne pourrait se passer ?...Personne d'autre, dans cette ville de 17 000 habitants, ne pourrait le remplacer ?
SupprimerMonsieur Grouchko est providentiel pour lui, sa famille et son clan; sur ce point je pense que nous sommes tous d'accord
SupprimerAh ! D'accord, donc Le Vésinet, c'est M. GROUCHKO, sa famille, et son clan...Ouf : Nous voilà rassurés : Le Vésinet est devenu un petit hameau de quelques "âmes" !
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