Parce que le Vésinet le vaut bien !
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la préservation du site et de la qualité de vie exceptionnels de la commune du Vésinet.
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vendredi 21 février 2014

Enfin des questions concrètes !


Le sujet est compliqué. 
La loi de 1959, dite Debré, fait obligation aux communes de verser aux écoles primaires de l'enseignement privé sous contrat avec l’État une même subvention par enfant de la commune que ce qu'elles dépensent pour les enfants scolarisés dans le public.

Cette obligation se heurte fréquemment à des considérations qui peuvent aller de l'idéologique à l'économique. 

De plus la Loi n'a jamais été révisée ce qui aboutit à des ambiguïtés. 
Par exemple l'école maternelle n'entre pas dans le champ de la Loi parce qu'en 1959 ces classes étaient quasi inexistantes sur le territoire. La plupart des communes et en particulier Le Vésinet subventionnent néanmoins les enfants de maternelle. 
Il faut dire qu'il en coûterait davantage de devoir ouvrir les classes correspondantes si les établissements privés disparaissaient.

Le Vésinet a cette particularité de compter trois établissements privés sur sa commune : Sainte Odile à l'Ouest avec un peu plus de 200 enfants scolarisés dont une partie provient du Pecq, Sainte Jeanne d'Arc au Centre avec un peu plus d'élèves et à l'Est le Bon Sauveur, un gros établissement dont l'adresse est au Vésinet et la quasi totalité de la superficie à Chatou.

Du temps du Dr MUREZ, la Ville de Chatou accordait des subventions pour tous les enfants catoviens scolarisés à Jeanne d'Arc et au Bon Sauveur. Ghislain FOURNIER a décidé de supprimer ces subventions malgré la forte proportion d'enfants de Chatou qui fréquentent le Bon Sauveur.
Cliquer sur l'image pour afficher le questionnaire
Au Vésinet, depuis un coup de pouce sensible accordé par l'équipe de M. FOY en 2003, 2004 et 2005 pour remettre à niveau les forfaits scolaires, la situation n'a plus guère évolué et certains des établissements connaissent de vraies difficultés ce qui est d'autant plus consternant que la commune n'aurait pas les moyens de scolariser tous les enfants si les écoles privées devaient fermer.

La question posée ce jour par le Président de l'Association pour l'Encouragement et le Développement des Œuvres Educatives Scolaires et Post Scolaires du Vésinet à tous les candidats déclarés est donc non seulement pertinente mais même vitale.

Celui que PHENIX a surnommé Léon XIII sait que c'est un des points importants pour choisir le futur Maire du Vésinet.
Léon XIII est connu pour avoir été un homme de son temps. Un progressiste qui a traité de nombreux sujets dans ses encycliques - au nombre de quatre-vingt-six - qui eurent une influence notable sur la participation des catholiques aux grands débats intellectuels et socio-politiques de leur époque. Il est en particulier l'auteur de la première encyclique "sociale", "De rerum novarum", qui a permis aux Catholiques de rester en phase avec l'évolution du monde.
Le Vésinet est une ville qui rajeunit grâce à l'arrivée de jeunes parents et de leurs enfants. 

Cela ne durerait pas si les établissements privés devaient péricliter.

11 commentaires :

  1. Étonnant cette décision de Chatou.

    Dire qu'on nous disait que la C.C.B.S. était l'avenir !

    C'est quoi la couleur politique de Ghislain FOURNIER ?

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  2. Un vésigondin attentif21 février 2014 à 08:58

    Dans son épître aux têtes de liste Léon XIII a omis de signaler que le sucrage de la subvention aux maternelles privées était inscrit dans le budget de Bastard-Varèse en 2010 !

    Bastard et son complice ultra laïc en avaient décidé à l'insu de Mme de Cupper qui a découvert cette menace lors de la présentation du DOB, comme nous l'a révélé à l'époque le blog de Phénix.

    face au tollé suscitée par cette disposition électoralement suicidaire Bastard-Varèse devait renoncer !

    La maternelle privée était sauvée. Personne depuis, pas même A Michel, prendrait le risque au Vésinet de rallumer la guerre scolaire, à moins que l'héritier de Varèse, P Bastard, ne tente de le faire !



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    1. Cher anonyme "vésigondin attentif", dans mon "épitre" il n'était nullement question de ressasser le passé mais simplement de me tourner vers l'avenir en jugeant non pas les hommes mais les actes.
      Léon XIII

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    2. Un vésigondin attentif21 février 2014 à 21:04

      Mon cher et vieux Léon

      arrêtez votre consubstantielle hypocrisie. Il n'est point d'acte qui ne soit le fait des hommes ...

      C'est pour le choix d'un homme que les vésigondins sont appelés aux urnes, et Bastard est l'homme qui a accepté le budget dans lequel Varèse coupait la subvention aux maternelles du privée.

      Ça c'est un fait, même s'il vous déplaît !!!

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    3. "Assurons-nous bien du fait avant de nous inquiéter de la cause" a dit Bernard de Fontenelle

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    4. Euh..."le choix d'un homme" ? On est pas aux élections présidentielles...! D'ailleurs certains maires sont élus comme tels par le conseil municipal alors qu'ils n'étaient même pas tête de liste ! C'est faire bien peu de cas des 32 autres personnes d'une liste, dont certains pourraient se retrouver maire alors que personne ne les attendait là...

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  3. Enfin une vraie question de politique communale. On aimerait en effet connaître le coût d'un élève du public dans le primaire, afin de comparer à la subvention allouée par la commune pour chaque élève du privé...En effet, si la commune devait prendre en charge financièrement tous les élèves du Vésinet actuellement dans le privé, cela ferait une somme tellement gigantesque qu'il vaut mieux verser la subvention habituelle...C'est valable aussi pour Chatou, qui fait semblant de ne pas comprendre cette équation simple !

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    1. Compte tenu du nombre de classe fermees ces dernieres annees au Vesinet, pas sûr que les etablissements publics n'aient pas la capacité d'accueillir tous les enfants Vesigondins.....

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    2. Euh...Avec quel personnel supplémentaire enseignant, personnel d'entretien, "ASEM", etc. ? Sans compter les cantines...! Donc, encore une fois, avec quel budget supplémentaire ??? La "capacité d'accueil", ce n'est pas seulement les bâtiments, mais tout ce qui va avec pour le bon fonctionnement d'une école primaire...

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  4. Les dépenses pour un élève de primaire s'élèvent entre 600 et 800 euros par an selon les communes (hors coût de l'enseignant qui est directement rémunéré par l'Etat)
    Un élève de maternelle coûte à peu près le double car il y a du personnel supplémentaire à rémunérer dans les maternelles (les ATSEM)
    Les maires sont des hypocrites : tous financent leurs écoles privées communales mais par pur souci électoral. Ils refusent tous de calculer le coût réel de leurs élèves du public, donc sont bien incapables de communiquer sur ce sujet.
    À quand une vraie comptabilité analytique pour connaître les vrais coûts de chaque chose! Messieurs et Madame les candidats, on vous attend .....

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  5. Et puisque Chatou fait la sourde oreille pourquoi ne pas verser la subvention en y attachant une condition de faire des tarifs préférentiels pour les vésigondins, un peu comme dans les piscines publiques subventionnées par certaines communes. ...
    Si c'est techniquement possible ...
    cela pourrait rendre certains sourds un peu plus entendants

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