Vive altercation

Dans son discours inaugural, en tant que doyen du nouveau Conseil Municipal, A. MICHEL invitait le futur nouveau maire à favoriser l'avenir plutôt qu'à contempler le passé.

Dans le second il l'invitait à se démarquer des méthodes qui, selon lui, avaient caractérisé le mandat de D. JONEMANN.

De là à imaginer que ce soit le pourquoi de la vive altercation qui a opposé après l'installation du Conseil, devant les agents de la Ville, le maire sortant à son collègue...

Je reviens maintenant sur ce mandat qui commence et je reviendrai sur vos engagements, des engagements qui ont été approuvés par 37% des votants et par 20 % des Vésigondins inscrits.

Si votre élection ne souffre aucun doute par le jeu de la loi électorale et de la démocratie (en ce sens vous êtes notre maire en toute légitimité), on ne peut dire qu’il en soit de même pour les actions importantes à mener pour  la ville  puisque 80% ne sont pas exprimés sur ces mesures ou ne les ont pas approuvées.

Consulter les vésigondins pour les projets importants comme d’ailleurs vous vous y êtes engagés apparait donc indispensable. C’est la demande que je vous fais.

Tout aussi indispensable est qu’un débat s’instaure rapidement sur vos différentes options pour leur apporter les enrichissements ou modifications nécessaires et pour que si possible le poids que représentent les oppositions apporte un pourcentage important d’adhésions.

Sinon la situation vécue va perdurer et vous serez conduit à imposer par un vote bloqué des options qui ne correspondent pas à l’attente de la majorité des Vésigondins.

A plusieurs reprises dans votre programme vous dîtes -  je vous cite - " que vous continuerez à agir dans la concertation avec la population et les associations afin que nul ne soit écarté ".

C’est pourtant ce qui a été fait pendant le court mandat de votre prédécesseur en oubliant systématiquement  les élus d’opposition.

Votre prise en main  :

• doit permettre de ne pas recommencer à fonctionner comme pour le PLU et l’Eco-quartier conçus en petit comité et dont les élus n’avaient plus qu’à ratifier le travail,
  
• doit permettre de ne pas recommencer à fonctionner  comme pour la ligne 19 en refusant  même de mettre ce sujet à l’ordre du jour du conseil municipal, ne l’ayant jamais traité en commission et alors que la ville est traînée en justice,
  
• doit permettre de ne pas recommencer avec des commissions qui ne se réunissent que pour prendre acte  des décisions déjà prises et qui fatalement se désertifient ou avec des groupes de travail où on élimine les oppositions,
  
• doit permettre de ne pas recommencer ces conseils marathons où le Compte administratif  arrive à minuit.

Si ces changements ne sont pas opérés, la situation de trouble continuera et vous ne tiendrez pas votre mandat. 

Interrogé sur l'altercation André MICHEL nous a simplement déclaré : 

"Didier Joneman a effectivement perdu son contrôle. Il était hors de lui."

Il s'est demandé si c'était l'émotion, compréhensible, de ne plus être le Maire ou si c'était le premier ou le second discours, voire la réponse de B. GROUCHKO offrant la paix, qui avait fait disjoncter M. JONEMANN.

Il a ajouté qu'il réagirait sous peu comme il convenait, qu'il espérait que M. JONEMANN recouvrerait son calme, qu'il n'avait jamais fait l'objet d'une telle agression et qu'il ne pouvait la laisser passer.