Des précisions nous parviennent quant à la situation épineuse soulevée par le rejet des comptes de campagne du Maire.
Photo le Parisien (cliquez ici pour accéder à l'article) |
Les motifs : selon la source du Parisien ce seraient un peu plus de 4.000 € qui auraient été payés par quatre des colistiers de M. JONEMANN au lieu de transiter par le mandataire financier.
Rappelons que l'engagement de dépenses par des tiers est autorisée tant qu'un mandataire financier n'est pas désigné. Les dépenses en question (jusque un an avant le scrutin) doivent alors être régularisées en étant présentées au mandataire qui doit rembourser les tiers avec le chéquier de la campagne.
Il s'agirait donc d'une dépense engagée après la désignation du mandataire.
Là encore une véritable bévue si l'on sait que les imprimeurs attendent volontiers jusqu'à la clôture du scrutin pour se faire payer.
Alors certains s'interrogent sur la sévérité de la peine prononcée surtout si, comme il se dit, le total des dépenses du candidat étaient clairement en dessous du plafond fixé par la Loi.
Ceux-là demandent déjà : "à qui profite le crime ?"
- Un concurrent vindicatif,
- Un représentant trop zélé de l’État,
- Un maire voisin en délicatesse avec le nôtre,
- Un apparatchik UMP désireux de ramener l'ordre dans la circonscription,
- Un adjoint ambitieux, ou... ?
C'est, en substance le discours, que prononcera lundi le Maire : pour cette simple faute la sanction est excessive et, surtout, la peine d'inéligibilité n'est pas justifiée puisque les actes répréhensibles n'ont pas ce caractère d'exceptionnelle gravité réclamé par la Loi.
Didier JONEMANN va occuper le terrain, maintenir sa candidature et parier sur une décision favorable du Conseil d’État qui interviendrait avant la clôture des inscriptions.
Les électeurs devront lui faire confiance sans savoir si ce sera bien lui qu'ils éliront ou Mme TORNO, ou M. CAROUR ou M. GROUCHKO ou ...
Rue Thiers - local de campagne de l'équipe JONEMANN |
On peut ajouter que lorsque l'on sollicite un mandat de gestion de plusieurs millions d'euro il est raisonnable de bien s'entourer et de tout vérifier.
Même si M. JONEMANN était la victime d'une cabale il aura montré dans ces circonstances un amateurisme et un manque de rigueur dont il est la première victime.
Nul doute qu'aucun Vésigondin, déjà notoirement affecté par les rebondissements suite aux choix de 2008, n'aurait formé le vœu d'un tel développement.
On retrouve l'esprit d'un blog d'investigation avec un sens critique ouvert mais pas agressif.
RépondreSupprimerAu vu des explications on se demande bien pourquoi Didier Jonnemann est mis en cause si durement;