Il s'est fait connaître sous le pseudonyme de Phénix, en
égratignant une à une les personnalités politiques locales sur la Toile.
Avec un succès certain. Au fil des années et des différentes campagnes
municipales, le blog « décapant » qu'il avait créé en 2005 était en
effet devenu un média presque incontournable au Vésinet. Mais Michel
Coudert, que beaucoup pensaient cantonné au rôle d'observateur critique,
a finalement décidé « de passer de l'autre côté du miroir » en
acceptant le poste de directeur de cabinet proposé par Didier Jonemann
(DVD), élu maire pour onze mois le 24 avril au nez du sortant Philippe
Bastard de Crisnay (UMP).
Il était suivi par plus de 1 500 lecteurs réguliers
Le principal intéressé, ancien autoentrepreneur dans les logiciels informatiques vivant au Vésinet depuis 1977, se dit surpris que sa nomination puisse prêter à discussion : « Je ne vois pas en quoi le fait d'avoir tenu un blog me disqualifierait pour le job. Si je peux me rendre utile, why not! (NDLR : pourquoi pas) .» Le blog, qui lui avait valu nombre de procès, est donc pour l'instant mis en sommeil. « Pour une question d'éthique, il n'était pas pensable que je continue de l'alimenter, explique Michel Coudert. Ce blog a dépassé ce que j'imaginais. Tout le monde le lisait (NDLR : environ 1500 lecteurs réguliers), bien que certains s'en défendent. Je connais certaines personnes qui se disent prêtes à prendre la suite. En tout cas il n'est pas mort. La vocation du Phénix n'est-elle pas de renaître de ses cendres? »
A 68 ans, cet ancien d'IBM a gardé toute sa liberté de pensée. A la suite du rejet des comptes de campagne une réflexion s'était instaurée entre les colistiers du Maire.
L'analyse des diverses jurisprudences aurait établi que le Conseil d’État confirme très fréquemment les décisions du type de celle prise par le Tribunal Administratif.
Outre ce risque avéré, certains, dont Michel COUDERT, ont considéré que l'écart de voix d'avril dernier ne se prêtait pas à une candidature aléatoire alors que les Vésigondins ne cessent de subir les contrecoups de la lamentable élection de 2008.
Ils plaidaient donc pour que le Maire ne conduise pas l'équipe aux prochaines municipales. En deuxième position, quelle que soit la décision du Conseil d’État, il n'aurait pas compromis les possibilités de l'équipe tout en permettant aux Vésigondins d'être assurés de celle ou celui à qui iraient leurs suffrages.
Ils plaidaient donc pour que le Maire ne conduise pas l'équipe aux prochaines municipales. En deuxième position, quelle que soit la décision du Conseil d’État, il n'aurait pas compromis les possibilités de l'équipe tout en permettant aux Vésigondins d'être assurés de celle ou celui à qui iraient leurs suffrages.
Après avoir hésité à adopter cette stratégie, Didier JONEMANN a finalement choisi de faire appel et de dire aux Vésigondins qu'il serait absout par le Conseil d’État. (On se souviendra du sort réservé à Jean-François BEL affirmant partout qu'il gagnerait en appel après avoir été condamné pour avoir choisi une suppléante inéligible et qui vit sa peine confirmée et accrue d'une jurisprudence "BEL" peu glorieuse.).
C'est dans ce contexte que PHENIX a décidé de reprendre sa liberté.
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerAller, retour à la niche, le Toutou....il nous a bien montré son expérience de dressage !!
RépondreSupprimer