Dénégations

La tension est montée d'un cran dans la campagne pour la Mairie du Vésinet. 

Après Philippe BASTARD qui distribuait dès mercredi un tract rappelant que, contrairement à d'autres, son équipe est intègre, c'est Stanislas CHESNAIS qui aujourd'hui distribue un tract au contenu similaire.

Entre-temps un certain nombre de tracts sauvages auraient fleuri dans certaines boîtes aux lettres soulignant quelques failles de la liste GROUCHMAN.

"Inutiles", de notre point de vue, ces tracts sauvages !

Si ce qu'ils disent est mensonger ils compromettent les autres candidats et rachètent une vertu à ceux qu'ils mettent en cause. 

Si ce qu'ils disent est exact alors point n'est besoin de faire sauvage, autant publier officiellement.

Après avoir ruminé l'idée de porter plainte au pénal (espérons que ce ne sera pas avec les impôts des Vésigondins), l'équipe sortante a choisi de distribuer son propre tract de réfutation.

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Cette publication un brin fébrile (2013 est imprimé 20013) n'est peut-être pas très habile.

D'abord parce que la règle de base c'est que 

"la femme de César se doit d'être irréprochable !"

et que manifestement la liste GROUCHMAN énonce ainsi ne pas l'être.

Ensuite parce qu'elle met en cause très directement la liste de M. BASTARD ce dont il pourrait leur demander raison. Il leur sera peut-être difficile d'expliquer pourquoi lui plutôt que M. CHESNAIS.

Enfin parce qu'après avoir manifesté autant de rancœur qu'il leur en attribue (une telle émotivité est-elle judicieuse quand on prétend aux plus hautes marches ?) ce tract n'apporte comme seul contrepoint que de demander d'être jugés sur le fait d'avoir tenu leurs engagements.

Ceux qui avaient voté pour le retour de la transparence, de la sérénité, de la rigueur budgétaire et du professionnalisme, ceux qui avaient voté pour la résolution du problème de la ligne 19, risquent de se rappeler tout à coup que ces engagements n'ont pas été tenus.