Je vous demande de faire un correctif sur un fait diffamatoire que vous venez d'écrire à mon sujet.En fait M.Grouchko ne visait pas l'article mais un de nos commentaires
Je n'ai jamais été impliqué dans aucun délit d'initié.
Quant aux autres "boulettes", elles relèvent de votre liberté d'analyse même si je ne la partage pas.
J'ai lu avec un certain amusement votre analyse sur la date de la réunion publique et je ne peux que confirmer que si la date a été déplacée du 13 au 12 c'est en raison du Conseil Communautaire, tous les adjoints et le maire souhaitant participer à la réunion publique . Comme l'a écrit un des commentateurs, je ne vois pas bien en quoi cela modifie mon implication sur le Parc Princesse, qui depuis de nombreuses années n'est plus à démontrer.
Nous sommes toutefois au regret de devoir
compléter l'information, eu égard au qualificatif "diffamatoire" qui figure dans ce démenti.
M. GROUCHKO a raison sur un point : l'Autorité des Marchés Monétaires ne connait jamais des délits qui relèvent du pénal et requièrent un élément moral que n'apprécie pas l' A.M.F.
Le terme approprié est "manquement" et nous présentons nos excuses à nos lecteurs pour cette approximation.
Cela dit, dans le commentaire incriminé, le manquement d'initié, quoique improprement qualifié, est présenté comme une "boulette" attachée à M. GROUCHKO, non comme une opération personnelle.
Le terme approprié est "manquement" et nous présentons nos excuses à nos lecteurs pour cette approximation.
Cela dit, dans le commentaire incriminé, le manquement d'initié, quoique improprement qualifié, est présenté comme une "boulette" attachée à M. GROUCHKO, non comme une opération personnelle.
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Vous y constaterez que sont sanctionnés :
- d'une part Reims Aviation, devenue G.E.C.I., dont M. GROUCHKO présidait le Conseil de Surveillance au moment des faits,
- d'autre part M. GROUCHKO à titre personnel.
Sûrement
si une société est mise en cause pour un manquement d'initié, il n'est pas diffamatoire
de remarquer que ce manquement s'attache aussi à celui-là qui en dirige le Conseil
de Surveillance.
Dans ses "considérants", en bas de page 8, la Commission des sanctions de l' A.M.F. expose :
Considérant qu’en repoussant au 24 octobre 2008, soit trois mois et demi plus tard, l’annonce de l’information privilégiée qui était anticipée depuis le 2 juillet 2008 et qui aurait dû être portée à la connaissance du public le 9 juillet suivant, la société RAI a incontestablement porté atteinte au bon fonctionnement du marché et à la protection des investisseurs ; que le manquement est donc constitué en tous ses éléments ;
On
notera aussi que la Commission des Sanctions observe (en page 10) que
le manquement retenu à l'encontre de la société R.A.I. ... revêt une
particulière gravité.
Enfin, après avoir observé que le
Code Monétaire et Financier dispose que
« La Commission des sanctions
peut rendre publique
sa décision (…)
à moins que
cette publication ne risque de causer un préjudice
disproportionné aux parties en cause », la Commission décide que la publication
de sa décision n'entraînera pas de conséquences disproportionnées sur la
situation des personnes mises en cause et décide de publier sa décision sur le
site INTERNET et dans son recueil annuel.
Le manquement d'initiés est donc bien caractérisé et prétendre, comme le fait M.
GROUCHKO, qu'il n'a pas été impliqué, semble jouer sur les mots, un peu
comme M. JONEMANN ne prenant pas la mesure des faits qui lui ont été reprochés par la Commission de contrôle des Comptes de Campagne.
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