Lundi 14 avril 2013, après avoir surpris toute la classe politique par son score (19,5%) Stanislas CHESNAIS, jeune Millionnaire lancé dans la conquête de la Mairie, annonce publiquement se désister et ne pas se présenter au second tour.
Le mardi on apprend qu'au contraire de ses affirmations il a présenté sa liste pour le second tour.
On dirait le début d'un "thriller" !
Quelle mouche l'a donc piqué ?
de faire une telle déclaration et de ne pas s'y tenir ?
Dimanche 23 mars 2014, Thibaut GRIPOIX, notre
jeune concitoyen dont le score (13,7%) a laissé songeuse la classe
politique fait une déclaration très entière (comme seuls les jeunes et les idéalistes savent en faire) à Yvelines Première.
Le
lendemain il confirme au Courrier des Yvelines "au nom du refus des
trahisons il ne s'alliera pas", tout en reconnaissant ne pas savoir
comment sortir Le Vésinet de l'ornière.
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Le mardi on apprend qu'au contraire de ces affirmations il a conclu un accord.
On dirait le début d'un "thriller" !
Quelle mouche l'a donc piqué ?
de faire une telle déclaration et de ne pas s'y tenir ?
Ces deux hommes sont-ils idiots ? Ne mesurent-ils pas les conséquences de leurs actes ? N'ont-ils pas conscience de la difficulté qu'ils créent ?
Et s'il y avait une explication à tout cela ?
Imaginons un instant qu'une sommité locale d'un Grand Parti de droite ait soutenu le maire sortant, que l'arithmétique électorale ait été menaçante pour celui-ci, si le Millionnaire retirait sa candidature, que dans ces circonstances la sommité locale ait prêché auprès du millionnaire lui promettant un avenir dans le Grand Parti s'il se maintenait.
Imaginons qu'un an plus tard le Millionnaire s'est représenté.
Qu'au contraire des menaces des pythies, le Millionnaire a réussi à améliorer son score de 13%.
Imaginons que la même sommité locale aille trouver le Millionnaire, se rappelle à son bon souvenir, lui rappelle ses promesses d'un an auparavant.
Qu'elle lui demande d'accueillir au sein de sa liste le Jeune Concitoyen plein d'avenir.
Qu'elle aille jusqu'à suggérer qu'un refus serait mal considéré dans le Grand Parti.
Imaginons que dans le même temps la sommité use de son influence dans le Grand Parti pour suggérer à notre Jeune Concitoyen que cette alliance est bénéfique et qu'il devrait la considérer. Peut-être même qu'il aille jusqu'à lui dire qu'un refus serait mal considéré dans le Grand Parti.
Et VOUS, qu'est ce que vous auriez fait ?